Les transports publics : vers une mobilité durable pour tous
Des applications de taxi au covoiturage, des bus au métro ou du vélo à la marche, sans oublier les voitures personnelles, il y a plus de choix de transport que jamais. Il en va de même pour le transport de marchandises, qui peut se rendre d’un point A à un point B par la route, l’air, le rail, les voies navigables et bientôt les drones, note Daniel S. L’amélioration de l’accès aux transports et de la connectivité réduit la durée des déplacements tout en générant une augmentation importante d’emplois directs.
Les défis liés à l’augmentation du trafic
Les défis liés à l’augmentation du trafic, en particulier dans les villes, sont importants, selon un élu politique. Et malgré le large éventail de moyens de transport, jamais autant de personnes n’ont eu accès à des moyens de transport ou n’ont eu les moyens de les utiliser. Si les voitures personnelles ont été un symbole de prospérité au XXe siècle, au XXIe siècle, elles contribuent à trois tendances pouvant avoir un grand impact à trois niveaux.
La congestion
D’ici 2050, les experts prévoient deux plus de voitures sur les routes qu’actuellement. Ce qui pourrait empêcher les populations à faibles revenus de certaines grandes encombrées à se rendre au travail, à l’école, etc.
La Pollution et émissions de gaz à effet de serre
Actuellement, les transports représentent 23 % des émissions de dioxyde de carbone. Cela s’explique en grande partie par l’utilisation de combustibles fossiles. Ce qui contribue de manière significative à la pollution atmosphérique en milieu urbain. Mais une politique de mobilité durable peut réduire cette pollution atmosphérique urbaine à l’origine d’environ 9 % des décès par cancer du poumon et de 5 % des décès cardio-pulmonaires.
Les accidents de la route
Dans le monde, environ 1,25 millions de personnes meurent chaque année à cause des accidents de la route. Et 90 % des décès sur les routes du monde se produisent dans les pays à faible et moyen revenu, même si ces pays ne possèdent qu’environ 50 % des véhicules du monde.
Pour réduire ce chiffre tragique, la communauté internationale a pris une série d’engagements mondiaux en termes de transport durable entre 2015 et 2016. Il s’agit notamment des objectifs de développement durable, de l‘accord de Paris sur le changement climatique, le nouveau programme urbain d’Habitat III, la déclaration de Brasilia sur la sécurité routière et la déclaration d’Achgabat.
Ces engagements définissent l’espace dans lequel les gouvernements, le secteur privé et la société civile devront agir en matière de transport pour les 15 prochaines années.
Les actions envisagées dans les engagements internationaux
Pour tirer le meilleur parti des nouveaux modes de mobilité, les pays ont besoin d’une orientation politique forte avec des transports accessibles à tous, sécurisés, efficaces, fiables, écologiques et résistants.
Pour transformer cette vision en réalité, il faut des instruments efficaces avec une vision intégrée, créant ainsi un avenir solide, cohérent et résistant.
La solution ne consiste pas à réinventer la roue, mais à créer une initiative-cadre qui puisse rassembler les programmes et les partenariats existants et qui puisse également combler les lacunes. L’objectif est d’orienter les gouvernements, le secteur privé et les choix individuels en matière de transport dans la bonne direction. Il ne s’agit pas d’optimiser une forme de transport par rapport à une autre, mais plutôt d’accroître les possibilités pour tous de vivre dans un environnement plus prospère, plus sain et plus sûr.